Porte d’Aubervilliers, un complexe d’élevage de truites au milieu des entreprises.

Porte d’Aubervilliers, un complexe d’élevage de truites au milieu des entreprises.

Cette ferme urbaine, véritable petite révolution, propriété du groupe immobilier Icade, a démarré son activité dans le Parc des Portes de Paris, à la limite d’Aubervilliers et Saint-Denis. Les truites, les fruits et les légumes sont produits en circuit fermé.

Trois bassins de la nouvelle ferme urbaine du Parc des Portes de Paris nous réservent une surprise ; elles sont bien là, se faufilant furtivement entre deux eaux… ce sont les premières truites d’élevage made in 93 qui s’épanouissent et prospèrent ainsi, à une portée du périphérique, entre les entrepôts, les immeubles de bureaux et les studios de télévisions.
Le propriétaire de ce site, le groupe immobilier Icade (qui a déboursé 200 000€ pour cet aménagement) a, dans ces 1000m² de nature, recréé un jardin magnifique de 8000 plans où évoluent jusqu’à 5000 salmonidés.

La ferme développe une technologie de pointe, l’aquaponie, qui combine l’élevage de poissons, l’aquaculture et la culture de végétaux hors-sol, l’hydroponie.
Ces techniques vont de concert car les déjections de poissons viennent nourrir les plantes qui à leur tour vont purifier l’eau des poissons et ce grâce à un système d’irrigation particulièrement sophistiqué.
Relié aux bassins, le dispositif de permaculture verticale représente un avantage certain car il utilise peu de place, est respectueux de l’environnement et favorise la biodiversité.

Les truites ont été choisies pour des questions géographiques ; en effet elles proviennent de la pisciculture de la Villette, dans les Yvelines.
Ce poisson est également facile d’élevage et s’accommode dans beaucoup de recettes culinaires.
Au menu de ces chères truites… insectes à volonté.
A l’état sauvage, la truite se nourrit en grande partie d’insectes et en raffole. C’est donc une nourriture tout à fait adaptée pour ces gobeuses de mouches. De plus, c’est 100% naturel d’inclure des protéines d’insectes dans l’alimentation des poissons d’aquaculture et cela permet de diminuer de moitié les besoins en farine de poissons sauvages utilisée dans les aliments pour poissons naturel.
La protéine d’insectes contribue ainsi à préserver nos ressources océanographiques qui, comme chacun sait, ne sont pas inépuisables.InnovaFeed et son partenaire aquaculture Truite Service, tous deux implantés dans le Nord de la France ont choisi de démarrer l’initiative avec la filière de la truite, un poison emblématique de l’aquaculture française.
Cette filière 100% française est l’aboutissement d’un travail de co-construction technique et technologique ambitieux avec l’ensemble des acteurs de la filière pour définir ensemble un nouveau cahier des charges permettant d’intégrer les protéines d’insectes dans l’alimentation des poissons, et de garantir une traçabilité et une qualité optimale du produit.L’appellation poisson nourri à l’insecte s’applique exclusivement aux poissons d’aquaculture qui respectent deux critères : les poissons doivent être nourris avec de la farine de poissons dont 50% au maximum de farine d’insectes et les poissons doivent au minima avoir doublé de poids durant la phase où ils ont été nourris avec un aliment à base de protéine d’insectes.Avant de créer la nouvelle ferme urbaine d’Aubervilliers, la start-up Sous les fraises a déjà un beau palmarès… sur les toits de Paris. L’équipe de maraîchers urbains fait pousser ses fruits et légumes tout en haut du BHV, au sommet des Galeries Lafayette Haussmann, dans le Marais ou encore à Levallois, au centre commercial So Ouest, pour ne parler que des sites sur Paris et région parisienne.
De quoi fournir en saison 80 chefs en végétaux consommables comme le triple étoilé Pascal Barbot du célèbre restaurant l’Astrance à Paris.
L’entreprise vend aussi ses produits transformés (bières, tisanes, bonbons, sauces…) dans le commerce sous la marque Farmhouse.

En plus d’apporter tous les bienfaits propres au poisson dont des acides aminés essentiels, vitamines et minéraux, le poisson issu de l’aquaculture a aussi l’avantage de contenir beaucoup d’acides gras poly-insaturés comme les Omégas3.

Le poisson contribue à notre santé et c’est vraiment délicieux ; ce n’est pas le chef Yann Roncier qui va nous dire le contraire. En partenariat avec InnovaFeed, la start-up Sous les fraises et l’association Euro-Toque France, dans le cadre de la semaine du poisson, Yann a réalisé deux recettes originales pour mettre en valeur la truite nourrie à l’insecte.

http://www.events-tgv.eu/p/blog-page_95.html
Denis PERRIN
Evènements – Tourisme.Gastronomie.Vins
www.events-tgv.eu
T. 06.82.82.19.41